Festival 2013

Salle 1

Salle 2

Snif et le voleur d’odeurs

Le secret du hérisson

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Au cirque Martamos, rien ne va plus depuis que le magicien a disparu en emportant les odeurs. Alors, Snif, le garçon de piste rassemble tout son courage et part. Une prouesse de théâtre miniature ! Le comédien disparaît avec virtuosité derrière ses petits personnages : la pâtissière pour l’odeur du chocolat, la dame au bain pour celle du savon... On reste béat devant toutes ces inventions. Télérama. Un bureau à transformation qui, en deux coups de tiroir, devient piste de cirque ou immeuble à trois étages. Un exercice ingénieux. Le Figaro.

Miette est une petite fille dont chaque journée commence par un rituel. Elle a des amis : sa fleur, mais aussi son hérisson et Racine, un jeune garçon tendre, farfelu et magicien. Tout est jaune chez elle, son arrosoir, ses balles, son kazou et ses vêtements. Tout pourrait continuer éternellement ainsi, mais voilà que petit à petit, des éléments extérieurs vont venir troubler sa joie de vivre. De l’importance de savoir dire NON : une pièce contre la violence faite aux enfants.

Scapin sauve la farce

Par là... 

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Le producteur était véreux. Les acteurs ont, tour à tour, déserté la galère. Scapin reste seul à bord pour sauver la représentation. Il met tout en œuvre pour aider les jeunes Octave et Léandre, épris respectivement d’une orpheline et d’une bohémienne, à vivre leurs passions totalement contraires aux projets de mariage conçus par leurs pères. Hervé Devolder dévore à pleines dents le génie de Molière, matière idéale pour un «seul en scène» d’une grande richesse.

Les quatre personnages principaux nous entraînent dans l’univers sensible et sensé, d’un quotidien orchestré par une guerre mondiale. L’énergie qui leur reste et l’aptitude de chacun à lutter et à résister les font avancer dans un monde chorégraphique disjoncté. Chaque danseur happé par son personnage basculera progressivement dans une spirale funeste dictée par la folie. C’est en passant «Par là...» que se révèlent la fragilité de chaque personnage et la personnalité de chaque danseur.

Napoléon au rapport 

Simone de Beauvoir «On ne naît pas femme, on le devient...»

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Même s’il a troqué son célèbre bicorne pour un gibus, le visiteur est vite identifiable. Que vient-il faire, ainsi déguisé, dans la cellule d’un prestigieux général, stratège admiré de tous et pourtant incarcéré comme traitre ? L’étonnement du prisonnier est extrême et plus encore sa méfiance. Le face à face tourne à l’affrontement de deux hommes autrefois réunis et que tout sépare désormais. L’Histoire a sacralisé le premier et presque oublié l’autre : la confrontation nous dira-t-elle pourquoi ?

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Le spectateur est plongé dans l’atmosphère de Saint-Germain des Prés. Entre musiques et chansons de l’avant et de l’après guerre, Brigitte Bladou fait revivre, de l’enfance à sa mort, «le Castor» comme l’appelait Sartre. Ses amours, passions, rêves, combats politiques et écrits toujours d’une brulante actualité sont joués avec humour et émotion. Pièce émouvante interprétée magnifiquement. Très rythmée par la musique et de beaux jeux de lumières. Beau travail de la comédienne, sensible et passionnée.

Sous ma peau

Le cri du silence

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Confidence brutale du plaisir et de la frustration. Grand cirque de la passion, cabaret du sexe, manège du désir, Sous ma peau explore le fantasme et la réalité amoureuse dans tous ses états. L’Amour... Faire l’amour... et les autres, comment font-ils ? Que se cache t-il dans ma tête et dans mon ventre, d’inavoué, de trouble, de sulfureux ? Suis-je normale ? Charlotte ne sait pas, Charlotte ne sait plus. Mais qui, sait ? Écrite à partir d’interviews d’anonymes sur le désir amoureux et de fragments de récits de Grisélidis Réal, artiste et prostituée.

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CREATION PARIS ET FESTIVAL 2013.
Cette pièce nous invite à découvrir des femmes visionnaires qui par leur révolte, leur génie et leurs écrits ont marqués l’histoire. Lilith, Hypathie d’Alexandrie, O de Gouges, G Sand, S Bernhardt, C Claudel, Colette, M Curie, M Yourcenar, M Duras, S Veil, Nojoud Ali... relèvent le défi de l’humanité pour que les Droits de l’Homme deviennent les Droits de l’Etre Humain. Avec le Cri du Silence, le silence c’est fini.

Brigade financière

La mort de Marguerite Duras

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Un très grand patron qui se rend à une convocation de ”routine”. Une commissaire de la brigade financière qui enquête depuis des mois sur ses biens et ses activités. La confrontation en huis clos de deux visions du monde qui s’opposent. Entre cet homme de pouvoir et cette femme de droit s’engage une lutte, un duel d’intelligences entre privilèges et justice. Avec pour enjeu la liberté ou la détention d’un homme, plus enclin à diriger qu’à obéir.

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La mort de Marguerite Duras est l’une des rares pièces d’Eduardo Pavlosky traduites en français parmi la vingtaine d’œuvres théâtrales qu’on compte à son actif. Elle fut publiée et crée à Buenos Aires en 2000. Il nous livre le monologue d’un homme qui, face à l’image d’une mouche qui agonise, revient sur des scènes marquantes de son passé, entre humour et absurdité. TÉLÉRAMA «Jean-Paul Sermadiras, excellent, nous capte et nous emmène dans les méandres de ce texte étrange, original et troublant.»

Madame de... Vilmorin

Big Sur

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Avec une cocasserie qui n’appartient qu’à elle, Louise de Vilmorin, femme de lettres étonnante, se souvient du monde de son enfance, des hommes qu’elle a aimés, Saint Ex, Cocteau, Galiimard, Malraux, et nous livre avec humour ses réflexions sur la littérature. 6 MOIS DE SUCCES A PARIS - LE NOUVEL OBS «Comment résister à l’insolente indolence de la dame de Verrières? Un spectacle succulent» TELERAMA «Un spectacle raffiné et délicieux».

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Après «On the Road» frénétique, après «Les Clochards Célestes» zen, voici «Big Sur», 3ème opus de notre trilogie, probablement le plus dur où Kérouac dans une crise de delirium tremens ponctuée de moments d’hyper solitude créatrice touche à la folie ! C’est aussi peut-être le roman le plus drôle où le délire parano-paroxystique d’un ivrogne mystique bascule soudain dans une farce joyeuse ! Brusquement en quelques mots (de trop) la comédie emporte la tragédie comme la mer efface sur le sable les traces des bateaux échoués.

Les travailleurs de la mer

Georges Sand et moi !

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Traversée théâtrale et musicale que cette bataille épique de «Gilliat», marin de Guernesey. Bataille contre un océan, une tempête et une pieuvre. Bataille d’un héros, «homme de rien», persuadé qu’en sauvant un navire échoué, il gagnera l’amour d’une femme et l’estime d’une population hostile. Lutte à mort, mais lutte furieusement vivante d’un «misérable» qui ne baisse pas les bras. Gilliat le maudit est le double de Hugo lebanni, exilé sur son rocher de Guernesey. Cette fresque est une lettre d’amour jetée à la mer et adressée à l’humanité.

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Raconter la vie de George Sand en 1H15 ? C’est le défi lancé par leur producteur, que vont devoir relever Caroline Loeb et ses 2 musiciens. Puisant dans l’abondante littérature autour d’elle depuis 150 ans ainsi que dans l’œuvre de la romancière, ils découvrent une vie trépidante, de passions amoureuses, avec Chopin, Musset ou Marie Dorval, de relations fusionnelles ou conflictuelles avec ses enfants, Maurice et Solange, et d’inimitié avec Baudelaire. Les 3 artistes entrent par effraction et en chanson dans le tourbillon de cette jouisseuse pour qui l’art et le sexe sont des étendards.

 En quête d’amour

Marc Aymon

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Le théâtre Arménien Russe pour sa première venue en France, a choisit une douce et tendre comédie contemporaine. Dimitry, notre héros, juste séparé de sa petite amie, vient de quitter sa lointaine province pour vivre et découvrir en toute liberté, Moscou. A notre époque rationnelle tout est devenu plus simple il suffit de feuilleter un journal des petites annonces et, pour être encore plus sûr, de s’armer d’un guide de l’amour parfait pour rencontrer la femme idéale. De pertinents dialogues, et de jolis portraits de femmes. Texte en langue Russe, sous titrage en Français.

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Au 19ème, ce garçon aurait probablement couru les mers sur un voilier de fortune, observé les étoiles depuis une plage de l’Ile de la Tortue, séduit les femmes et les hommes perdus, fait naufrage et trouvé sous le sable chaud des trésors à partager avec tous ceux qui savent rêver. Au 21ème siècle, l’helvète Marc Aymon préfère les guitares aux bateaux. Après 2 premiers albums enchanteurs, il nous revient avec un nouvel opus enregistré après une traversée des Etats-Unis en solitaire, au gré des rencontres.

Foire de Sorotchintsy

 Alice

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Inspiré de l’oeuvre de N.Gogol, l’ensemble National Académique des Instruments populaires Russes nous plonge dans une fable et ballade musicale dans l’univers authentique de la Russie éternelle avec ses coutumes, ses rites, ses couleurs vives, ses histoires émouvantes et passionnées, mais aussi avec ses personnages mythiques hauts en couleur. La venue de cet ensemble en France et en Avignon constitue un événement culturel majeur et unique.

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Alice, c’est la rencontre de deux musiciens mélangeant une voix ensoleillée et envoutante à une guitare à tendance swing. Ce groupe suisse et son remarquable premier album «Virgule» fait son bout de chemin entre ici et là, dans des formations changeantes au fil des voyages et de la vie. C’est à deux qu’ils interpréteront leurs compositions et autres reprises... pour la première fois à Avignon. Greg à la guitare et elle à la voix. Des notes et des mots que vous n’êtes pas prêt d’oublier...

La Beauté, recherches et développements

Noga/Patrick Bebey

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Dans les couloirs obscurs, derrière les portes qui claquent, en équilibre sur d’étroites corniches, à l’affût, tous leurs sens en éveil, vacillantes parfois mais toujours impeccables, Brigitte et Nicole accomplissent avec audace leur délicate et exaltante mission : la trouver, la débusquer, l’apercevoir, dans les moindres recoins, partout où elle se cache, la BEAUTÉ. Âmes sensibles, ne pas s’abstenir, «la beauté, comme les verres de contact, est dans les yeux de celui qui regarde.»

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«Duo pétillant et jazzy... en français, en hébreu, en anglais ou en dialecte africain... au piano, à la sanza ou à la flûte pygmée… sensible et drolatique.» A. Berthod, Télérama. «Jazzy dans la forme, métissé sur le fond, le tout cimenté par de profonds accents humanistes. L’ensemble groove et swingue dans un esprit de parfaite liberté et rend au passage un bel hommage à Francis Bebey et Birago Diop.» A. Grandjanin «Par la musique et le jeu, un mode de connexion simple, immédiat, qui relie à soi, aux autres. Célébrer l’espace entre nous, qui va au-delà. Un partage libérateur, en prise directe avec la vie.» Noga

Je suis un prophète, c’est mon fils qui l’a dit !

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Il y a des traditions, des religions qui marquent votre chair et saignent votre enfance. Ce fardeau que l’héritage de vos ancêtres vous impose, comme si il était dans vos gênes. S’en débarrasser demande un effort incommensurable. Vous devez vous affranchir de cette enveloppe invisible contaminée par tant de «certitudes et de vérités» qui vous semblent fausses et étrangères. Agir ainsi est l’injure ultime pour cette communauté qui s’arroge le droit de fabriquer votre identité pour toujours.